L’artiste parisienne, Fleur Bout propose de nous détendre à travers son exposition sur le thème de la sieste. Pratique très appréciée à l’été, cet art de vivre est également le sujet de nombreux artistes à traversé les siècles dont les surréalistes, naturalistes et impressionnistes (Van Gogh, Dali, Jean-François Millet…).
Fleur B travaille au POSCA, elle dessine des personnes endormies dans des lieux publics comme dans le train, sur la plage, sur un banc. Sa démarche n’est pas de se moquer de ces personnes mais de montrer la légèreté, la quiétude et la sérénité.
PROLONGEE JUSQU’AU DIMANCHE 29 SEPTEMBRE INCLUS !!
L’exposition sera à la fois à l’extérieur et à l’intérieur du site (Maison du Canal et jardin de L’astrolite) de manière à s’évader et à re(découvrir) le jardin du site.
Ateliers en lien …
Tous cycles : Visite-atelier CYANOTYPE
Sur la thématique de la sieste, les élèves réaliseront grâce à la technique du cyanotype une personne endormie sous forme de pochoir.
Ancêtre de la photographie, le cyanotype permet de faire apparaître les empreintes des feuilles et des fleurs grâce aux rayons UV de la lumière extérieure. Le fond exposé au soleil réagi en devenant bleu cyan et le papier protégé par la composition reste blanc car non exposé (technique scientifique de la photographie ci-dessous).
A partir du Cycle 2 : L’ART DE VIVRE DES SURREALISTES ENTRE RÊVE ET REALITE
En lien avec l’art de la sieste et la rêverie des personnages dessinés par l’artiste, l’atelier consiste à se familiariser avec les œuvres des surréalistes.
Ce courant, porté par André Breton en 1920, fait émerger des œuvres qui semblent venir d’ailleurs : du monde des rêves ou d’une quatrième dimension très éloignée de la réalité. Ce mouvement littéraire et artistique basé sur le rêve, l’inconscient et l’étonnement, se veut également un art de vivre. Il reste une des avant-gardes artistiques majeurs du XXe siècle. L’atelier plastique consiste à créer un cadavre exquis (dessin/poésie) en imaginant la forme d’une personne, d’un être vivant endormi.
“Je veux dormir là toute une heure
Et goûter un calme sommeil,
Bercé par le ruisseau qui pleure
Et caressé par l’air vermeil. »
« Et tandis que dans ma pensée
Je verrai, ne songeant à rien,
Une riche étoffe tissée
Par quelque Rêve aérien, »
Peut-être que sous la ramure
Une blanche Fée en plein jour
Viendra baiser ma chevelure
Et ma bouche folle d’amour”
Théodore de Banville, Les Cariatides (1842)